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13 mai 2018 7 13 /05 /mai /2018 15:49

Promenade de printemps en bas Valais : 1'136 m de montée, 6h de marche. Pas de fontaine, il faut emmener son eau.

Mazembroz – Randonne – la Sarvaz - Mazembroz
Mazembroz – Randonne – la Sarvaz - Mazembroz

Mazembroz – Randonne – la Sarvaz - Mazembroz

Le printemps fleurit, les promenades d’entre-saison sentent le réchauffé. La neige ne suffit plus pour les raquettes mais ne permet pas encore les promenades d’été. C’est le moment de monter à Randonne.

On part de Mazembroz, juste au-dessous de la déchetterie, à 480 m. On y arrive directement depuis la sortie d’autoroute de Saxon, ou bien par le bus 311 depuis Martigny.

Anémones

Anémones

Ça part tout doucement : traversée du torrent, un bout de chemin en lisière de forêt. Tout de suite, un panneau jaune nous envoie à gauche dans la forêt, direction Beudon et Chibo. Et ça grimpe fort. Déjà tout en bas, les amémones fleurissent au bord du sentier.

On commence à dominer la plaine, et le bruit agresse. Disons-nous que c’est déjà le grondement du torrent de Randonne.

Raidillon taillé dans la falaise
Raidillon taillé dans la falaise

Raidillon taillé dans la falaise

Passé la première barre rocheuse, un replat, puis un raidillon taillé dans la falaise. Pas de souci, c’est très bien équipé avec des bons câbles bien ancrés dans le rocher. C’est impressionnant vu d’en bas, beaucoup moins vu d’en haut.

En haut de la falaise, nouveau replat, on passe à flanc de talus pour aller traverser le torrent de Randonne. Normalement c’est facile, mais si la neige fond fort là-haut, c’est trois-quatre pas dans l’eau qui gronde, en se tenant à une branche, ça glisse un peu. Pas la peine de sécher les pieds, il faudra retraverser plus haut.

Arrivée à Beudon, la Pierre Avoi
Arrivée à Beudon, la Pierre Avoi

Arrivée à Beudon, la Pierre Avoi

Un raidillon sombre de l’autre côté, puis la lumière, la vigne, la Pierre Avoi en face. C’est le vignoble de Beudon. Une turbinette siffle en produisant l’électricité locale. Pour faire savant, dites que c’est une Pelton, et que ce n’est pas elle qui siffle, c’est l’alternateur.

C’est la vigne mais pas le replat. Ça reste pentu. Et c’est fleuri, plein d’iris pour faire joli. Un téléphérique dessert le domaine. Faites attention aux papillons, aux libellules. Les bords du sentier bruissent de lézards. On se fait des impressions en se disant qu’il y a aussi des vipères.

Beudon, papillons
Beudon, papillons
Beudon, papillons
Beudon, papillons

Beudon, papillons

En haut de Beudon, quelques jolies maisons, des tulipes. Le vigneron monte à sa vigne, t’y voici, vigneron… 875 m, ça fait une heure qu’on marche, on a mérité une petite pause avant de continuer dans la forêt. Vers l’ouest, l’aiguille d’Argentière se montre en arrière-plan, l’aiguille du Tour forme le centre du massif mais c’est l’aiguille du Pissoir qui tient la vedette en haut de son petit bout de glacier tout blanc.

Vue de Beudon vers l’ouest
Vue de Beudon vers l’ouest
Vue de Beudon vers l’ouest

Vue de Beudon vers l’ouest

Quelques lacets larges et raides dans la forêt, on passe encore une barre rocheuse presque sans s’en rendre compte, puis tout d’un coup ça s’arrête de monter, le sentier file vers l’ouest sous la falaise. Un très joli passage de l’arête avec les montagnes en toile de fond ; derrière c’est beaucoup moins rocheux, Chibo est là-haut de l’autre côté du torrent… qu’il faut de nouveau traverser à gué. On est bientôt au pique-nique, on fera sécher les chaussettes.

Beau passage d’arête, gué sur le torrent, moulin
Beau passage d’arête, gué sur le torrent, moulin
Beau passage d’arête, gué sur le torrent, moulin

Beau passage d’arête, gué sur le torrent, moulin

Après le gué, on peut monter vers Chibo mais il vaut mieux partir à droite, s’arrêter quelques minutes au moulin restauré avec patience par des courageux. 1200 m. Ça monte encore un peu mais c’est plus tranquille. Il y a un pont pour la troisième traversée du torrent, et ensuite un passage charmant de la dernière arête.

Alpage de Randonne
Alpage de Randonne
Alpage de Randonne

Alpage de Randonne

On est arrivés à l’alpage de Randonne. Jusqu’en 1930, il y avait là un village, huit familles. Elles ont vendu le village à la bourgeoisie qui l’a rasé pour créer l’alpage. Il ne reste qu’un oratoire.

On monte encore jusqu’au chalet de Plan la Jeur, sur un beau replat à 1'514 m, vue panoramique sur le Valais central à gauche, l’Aletschhorn derrière, Saxon et la Pierre Avoi en face, le Grand Combin qui se montre derrière, l’aiguille du Pissoir toujours à droite, et le Grand Chavalard au-dessus de nous, qui fond dans le torrent. Arrêt pique-nique !

Pour la descente, on quitte l'alpage vers l'est par la route forestière qui commence à plat, puis descend en grands lacets la pente abrupte vers Saillon. Pas de lézards ici; c’est le pays des chevreuils et des écureuils.

Route forestière
Route forestière

Route forestière

A 950 m, prenons un embranchement qui part à l’horizontale vers la gauche. Il mène à l’ancienne carrière de marbre de Saillon, deux grands trous dans la falaise. Pas la peine de remonter ensuite vers le point panoramique, on vient d’avoir mieux. On retourne à la route forestière.

Carrière de marbre ; torrent vu d’en bas

Carrière de marbre ; torrent vu d’en bas

Les lacets s’accélèrent, c’est le Grand Dévaloir qui dégringole sur les vignes de Saillon. Arrivés à la vigne, on continue bien sagement sur le chemin, les vignerons n’aiment pas qu’on coupe dans les parchets. Un ouf de soulagement en arrivant à La Sarvaz dans la plaine: la descente était longue

Il reste 45 minutes jusqu’au point de départ, en contournant un garden-centre puis par un beau chemin le long du canal de Gru. La vue en arrière vers les tours de Saillon vaut de se retourner quelques fois.

Canal de Gru
Canal de Gru

Canal de Gru

Après une pension pour chiens, on retombe sur le torrent de Randonne, tout assagi au pied de la falaise. On le remonte un peu jusqu’à la station inférieure du téléphérique de Beudon pour le retraverser une dernière fois à gué. S’il y a trop d’eau, tant pis pour le joli petit chemin du dernier bout. On renonce à se remouiller les pieds et on rejoint Mazembroz par la route.

Voilà, ça a fait une belle promenade de printemps, juste un peu pus que 1000 m de montée, des jolis coups d’œil, que des bons souvenirs du sentier fleuri, grouillant de vie, du torrent tout blanc et une pensée pour ce village disparu de Randonne. Selon les envies, l’étape suivante sera aux bains de Saillon ou à l’exposition de la fondation Gianadda à Martigny.

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16 août 2014 6 16 /08 /août /2014 12:01

Randonnée de 5 jours entre la Suisse et l'Italie, d'hospice en refuge et de refuge en cabane, entre 2000 et 3000 m. Les détails pratiques sont à la fin de l'article.

Tour des combins

Pas toujours besoin d'aller ni très loin ni très haut: à l'horizon de ma terrasse, derrière le bout du Léman, derrière les dents de Morcles, il y a le Grand Combin, 4'314 m, pavé de neige et glaciers qui brille au soleil couchant. En mars 2014, je lance à Daniel l'idée d'aller en faire le tour. Ca mûrit doucement, en juin on finalise, dates fixées du 4 au 8 août, puis on a un moment d'inquiétude avec le temps calamiteux de juillet...

Tour des Combins - Itinéraire et profil en long
Tour des Combins - Itinéraire et profil en long

Tour des Combins - Itinéraire et profil en long

4 août, départ pour le tour des Combins.

A l'heure des tartines du matin, le sommet se montre entre les nuages, première apparition après deux semaines de pluie et temps bouché. Encouragement!

Un petit bout de route avec arrêt à la fondation Gianadda à Martigny pour l'exposition Renoir. L'auto posée à Bourg-Saint-Pierre, je prends le sentier qui remonte le val d'Entremont. C'est bouché sur les sommets, mais le soleil est agréable sur le sentier: montée au lac des Toules puis dans le vallon et la combe des morts jusqu'à l'hospice au col du Grand-Saint-Bernard.

Je m'installe chez les chanoines. Le temps d'aller visiter les chiens et le musée, voilà Daniel qui arrive avec Charlot, Alain, Eluane, Sam et Pierre, et la pluie juste derrière eux.

Tour des Combins - en remontant le val d'Entremont
Tour des Combins - en remontant le val d'Entremont
Tour des Combins - en remontant le val d'Entremont

Tour des Combins - en remontant le val d'Entremont

Au musée du Saint-Bernard, ils expliquent qu'il n'y a jamais eu de chiens de sauvetage avec tonnelet autour du cou: Barry 1 empaillé était dans les réserves du musée à Berne. Des ouvriers qui pique-niquaient là lui ont pendu par jeu leur tonnelet autour du cou, et l'ont oublié. Quand Barry 1 est revenu dans les expositions, on ne lui a pas enlevé son tonnelet, et la légende est née.

Il y a beaucoup d'agitation autour de l'hospice l'après-midi, mais avec le soir c'est le grand calme qui s'installe. L'hospice, austère dehors, est très accueillant dedans: couleurs claires, dalles de lauzes, jolis dortoirs, bonnes douches, salon calme, repas communautaire, sonnerie des offices.

C'est la grosse pluie dehors. La nuit se passe sans histoires sauf qu'il fait un peu chaud dans le dortoir. Au matin, Sam n'a pas dormi, le col est dans le brouillard mais ça a l'air d'être du beau au-dessus. Croyons-y!

L'hospice résonne de chants le matin, mais ça ne vient pas de la crypte: c'est la sono, pour appeler les visiteurs aux tartines...

Tour des Combins: à l'hospice du Grand-Saint-Bernard

Tour des Combins: à l'hospice du Grand-Saint-Bernard

Deuxième jour: le brouillard se dégage quand on part du col du Grand-Saint-Bernard. Descente sans soucis dans la prairie en coupant les lacets de la route. On croise une procession qui monte avec croix en tête, cloche et curé en soutane.

On s'engage sur un sentier balcon sur la vallée du torrent des Bosses, dans la forêt de mélèzes, en descendant et en montant. Erreur d'aiguillage à l'embranchement vers Plan de Puitz, on se retrouve dans le raidillon qui descend à St Rhémy. Orientation, correction, on remonte et retrouve le chemin.

Tour des Combins - jour 2, du Grand Saint Bernard à Champillon
Tour des Combins - jour 2, du Grand Saint Bernard à Champillon
Tour des Combins - jour 2, du Grand Saint Bernard à Champillon

Tour des Combins - jour 2, du Grand Saint Bernard à Champillon

Descente de Plan de Puits et arrêt pique-nique au chalet de Barasson, au bord du torrent, au point bas de la journée, 1'865 m, avec paysage de lignes électriques descendant de la Suisse.

On continue avec une grande traversée vers le fond du vallon de Ménovy sous le Mont Vélan, un bout en tout-terrain après la traversée du torrent et on attaque 800 m de montée raide vers le col de Champillon. Le chemin monte dur. Sam, Pierre et Eluane cavalent devant, Alain entre deux et je suis avec Daniel et Charlot, pas si lentement tout compte fait.

Tour des Combins - au vallon de Barasson

Tour des Combins - au vallon de Barasson

Au col de Champillon, 2'709 m, on a une belle vue en arrière vers le Mont Blanc, en avant vers le Mont Gelé, la crête de Morion et au sud vers le Grand Paradis.

Ca sent le génépi. Eluane en trouve un brin isolé sur les rochers au-dessus du col, mais la récolte est déjà passée par là. Il y a plein d'orchis vanillés dans la descente du col.

La fenêtre de Durand, chemin pour demain, est en face, dans les nuages entre le Mont Avril et le Mont Gelé.

Arrivée au refuge de Champillon: douche goutte à goutte, marmottes timides, bonne polenta-saucisses. Le refuge est calme jusqu'à l'arrivée d'une foule d'enfants frigorifiés. Trois trailers font halte-souper avant de repartir pour Courmayeur dans la nuit.

C'est marqué partout que le refuge est à 2'645 m, mais il ne faut pas régler l'altimètre sur cette base! Le refuge est vraiment plus bas. Pourquoi cette intox? Rivalité avec la cabane de Chanrion?

Tour des Combins - vue du refuge de Champillon sur le Mont Gelé et la crête de Morion
Tour des Combins - vue du refuge de Champillon sur le Mont Gelé et la crête de Morion
Tour des Combins - vue du refuge de Champillon sur le Mont Gelé et la crête de Morion
Tour des Combins - vue du refuge de Champillon sur le Mont Gelé et la crête de Morion

Tour des Combins - vue du refuge de Champillon sur le Mont Gelé et la crête de Morion

6 août: lever au ralenti après une bonne nuit. La gardienne se lève à 6h45 et la salle est encore déserte à 7h.

Le soleil se lève derrière la crête de Morion. Le ciel est dégagé, mais avec des cirrus avertisseurs...

Deux marmottes et deux marmottons s'amusent dans la pente devant le refuge mais sont sauvages! Quelques pas vers elles et tout le monde part se cacher.

La fenêtre de Durand et le Mont Avril sont dégagés, le Mont Avril n'a pas l'air trop méchant vu d'ici, on verra quand on sera dans la pente...

On descend vers Champillon et on attaque un très joli sentier de bisse qui nous amène tout doucement au fond du vallon, puis on descend au point bas de la journée, Farinet, 2'000 m.

Tour des Combins, itinéraire 2ème jour, du refuge de Champillon à la cabane de Chanrion
Tour des Combins, itinéraire 2ème jour, du refuge de Champillon à la cabane de Chanrion
Tour des Combins, itinéraire 2ème jour, du refuge de Champillon à la cabane de Chanrion

Tour des Combins, itinéraire 2ème jour, du refuge de Champillon à la cabane de Chanrion

Pas de chance, le rhume des foins frappe fort, et je n'ai pas de telfast dans la trousse toilette. Du coup, ce n'est pas la grande forme pour la montée. Ca se passe quand-même, arrivée à la fenêtre de Duurand, 2'800 m, un peu flageolant mais entier.

Il fait froid! Après le pique-nique, il n'y a que les trois jeunes qui sont volontaires pour le Mont Avril 3'350 m.

Les moins jeunes, on descend sur la Drance pour remonter à la cabane de Chanrion, tout là-haut.

Tour des Combins - vue de la fenêtre de Durand 2'797 m vers le Mont Collon et l'Evêque

Tour des Combins - vue de la fenêtre de Durand 2'797 m vers le Mont Collon et l'Evêque

La cabane de Chanrion est un peu pleine, un peu de bousculade mais il y a un moment de soleil l'après-midi à attendre les jeunes, puis une baignade bienvenue dans le petit lac derrière la cabane.

Un bon souper dans la salle pleine, soirée tarots et petite nuit dans un dortoir serré avec chacun trois quarts de matelas fin et coussin symbolique. Pluie du soir.

Tour des Combins - vue de la cabane de Chanrion vers le Mont Gelé, la fenêtre de Durand et le Mont Avril
Tour des Combins - vue de la cabane de Chanrion vers le Mont Gelé, la fenêtre de Durand et le Mont Avril
Tour des Combins - vue de la cabane de Chanrion vers le Mont Gelé, la fenêtre de Durand et le Mont Avril

Tour des Combins - vue de la cabane de Chanrion vers le Mont Gelé, la fenêtre de Durand et le Mont Avril

7 août: au matin, le ciel est pommelé, il y a un âne sur les Combins et les brouillards montent de la vallée. On coupe la montée prévue vers le pied de la Tsessette pour viser plutôt le pique nique au col des Otanes.

Après la première descente et quelques marmottes, la piste et facile le long du lac de Mauvoisin, avec jeux de lumières et plein de torrents qui dévalent.

Le temps se met au beau, les prairies sont fleuries et le rhume des foins frappe mais moins fort qu'hier.

Tour des Combins - itinéraire 4ème jour, de la cabane de Chanrion à la cabane de Panossière
Tour des Combins - itinéraire 4ème jour, de la cabane de Chanrion à la cabane de Panossière

Tour des Combins - itinéraire 4ème jour, de la cabane de Chanrion à la cabane de Panossière

A l'écurie de la Lia, on quitte la piste du lac pour une demi-heure de montée vers Pierre Avire, point de vue face au Pleureur et au glacier de Giétro, mais déjà les nuages bourgeonnent, on s'arrête à peine.

Une descente raide vers Pazagnou 2'147 m, petite pause, et c'est parti pour 1h40 de raidillon dans la pente puis dans la combe jusqu'au col des Otanes, vue directe sur le Grand Combin, comme depuis la maison mais plus près; pique nique.

Tour des Combins - le lac de Mauvoisin et le Pleureur

Tour des Combins - le lac de Mauvoisin et le Pleureur

A la fin du pique nique, il tombe quelques gouttes. On remballe tout pour descendre à la cabane de Panossière, même pas mouillés. Douche!

Tour des Combins - vue de Panossière sur le Grand Combin et le glacier de Corbassière
Tour des Combins - vue de Panossière sur le Grand Combin et le glacier de Corbassière

Tour des Combins - vue de Panossière sur le Grand Combin et le glacier de Corbassière

Fin d'après-midi tranquille dans le confort de la cabane de Panossière, un bon souper et un petit dortoir agréable.

Après une bonne nuit, le temps s'est levé, la vue est dégagée au matin sur tous les Combins. Le gardien nous recommande une variante par le col de Lâne. Variante adoptée, ce qui évite une route séparée pour les jeunes qui visaient le Mont Rogneux et une jonction au col de Mille.

Tour des Combins - itinéraire 5ème jour, de la cabane de Panossière à Bourg Saint Pierre

Tour des Combins - itinéraire 5ème jour, de la cabane de Panossière à Bourg Saint Pierre

8 août: la même vue que la veille, mais avec le beau temps du matin! Tartines avalées et sac bouclé, on descend sur la nouvelle passerelle sur la langue du glacier de Corbassière. On se dépêche ensuite de remonter ça vers le col des Avouillons, au même niveau que la cabane. Et on redescend sur La Rionde de l'autre côté, dans le vallon de Sery.

Tour des Combins - vue de Panossière sur le Grand Combin, Combin et glacier de Corbassière
Tour des Combins - vue de Panossière sur le Grand Combin, Combin et glacier de Corbassière
Tour des Combins - vue de Panossière sur le Grand Combin, Combin et glacier de Corbassière

Tour des Combins - vue de Panossière sur le Grand Combin, Combin et glacier de Corbassière

La montée du vallon de Sery, par piste d'alpage puis bon sentier de traverse puis sentier de crête de pierrier, finit par mériter ses marques bleues et blanches: on attaque la falaise avec quelques traversées de névés puis des marches en fers d'armature et des chaînes. C'est bien équipé mais Eluane donne des soucis à Daniel en montant hors des marches et des chaînes!

Le ciel s'est un peu brouillé mais ne menace pas encore. Heureusement, le sentier de descente est plus facile: quelques lacets dans les pierriers puis on trouve les alpages.

Tour des Combins - au col de Lâne, 3'033 m

Tour des Combins - au col de Lâne, 3'033 m

Le massif du Mont Blanc est en face, en principe, mais dans les nuages. L'aiguille du Chardonnet se montre un instant pour le confirmer.

Au Creux de Boveire, 2'650 m, on tombe sur des archéologues en fouilles sur le mur d'Hannibal, où Hannibal n'a jamais mis les pieds, mais où Gaulois puis Romains se sont succédés il y a 2000 ans. Petite conférence "au sommet".

Ensuite, c'est le retour dans la vallée: le sentier qui descend, devient chemin, piste, passe dans les alpages, les mayens et arrive à Bourg Saint Pierre, boucle bouclée. Une grande glace au Bivouac Napoléon et c'est les au-revoirs.

Tour des Combins - vue du col de Lâne sur l'aiguille du Chardonnet, sanctuaire de Poininos au creux de Boveire

Tour des Combins - vue du col de Lâne sur l'aiguille du Chardonnet, sanctuaire de Poininos au creux de Boveire

Renseignements pratiques

Pour les infos générales sur le tour des Combins, voir http://www.tourdescombins.ch/. Ce site est vraiment bien fait.

Nous avons fait le tour à l'envers parce que la cabane du col de Mille était pleine notre premier soir, mais aucun regret: le découpage des étapes est juste parfait comme ça.

La fondation Suisse Mobile http://map.wanderland.ch/?lang=fr&p&route=all donne un bon cadre pour préparer la promenade: consultation et impression des cartes, chargement des tracés dans le GPS.

On a fait au total 87 km, 5'450 m de montée (autant de descente) et 31h de marche à la vitesse syndicale, sans compter le rallongis des jeunes au Mont Avril. Sur cinq jours, c'est un rythme tranquille.

Les chanoines de l'hospice du Grand Saint Bernard http://www.gsbernard.net/index.php?page=Bienvenue-a-l-Hospice-du-Grand-Saint-Bernard sont très accueillants. Ce n'est pas une cabane mais une halte originale.

Le refuge de Champillon http://www.rifugiochampillon.it/ est joliment situé, confort moderne, bonne table, accueil sympa et beau panorama.

La cabane de Chanrion http://www.chanrion.ch/ me rappelle quand j'étais plus jeune, ça veut dire aussi que maintenant je suis habitué à plus de confort. Mais quand-même l'accueil est bon et on a bien mangé. Le panorama est très beau mais il se mérite: 300 m de raidillon depuis l'itinéraire de base du tour des Combins.

La cabane de Panossière http://www.cabane-fxb-panossiere.ch/ c'est le super-confort, bon repas, gardien sympa et panorama splendide.

Pour des infos sur le mur d'Hannibal, voir http://www.ramha.ch./. Un grand merci aux fouilleurs pour leur amabilité et leurs explications enthousiastes.

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